Allemagne

Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne entre 1875 et la Seconde Guerre mondiale

Sujet sans surprise, même assez cool puisque ne s’arrêtant qu’à la seconde guerre… Ce qui vous permet d’éviter de tout lâcher après les lois Hartz de 2004..

Socialisme, communisme et syndicalisme…. Les trois pôles doivent être étudiés en relation… D’où le problème avec votre cours qui est léger du point de vue du syndicalisme… Donc autant bien insister sur les relations entre communisme et socialisme, sur les luttes qui existent…
Et sur la première période (1875-1945) c’est assez net :
– le congrès de Gotha (1875) voit la victoire des Lassaliens, socialistes réformistes contre les marxistes révolutionnaires. le programme est réformiste et critiqué par Marx
– le congrès d’Erfurt (1891) transforme le programme en plus révolutionnaire, victoire des marxistes
– la question du révisionnisme de Bernstein (1899) confirme l’orientation marxiste intellectuellement parallèlement à une pratique réformiste
– le raccrochage du SPD à l’union sacrée en 1914 montre bien l’abandon du marxisme en tant que programme à suivre (puisque le marxisme est internationaliste et opposé à la guerre…)
– 1917 USPD, les communistes se détachent.. Les spartakistes font partie de l’USPD
– novembre 1918 : avec l’effondrement de l’empire, le pouvoir est confié à Ebert, chef du SPD…
– 1919 KPD
– et 1919 janvier semaine sanglante : les socialistes au pouvoir font tirer la troupe sur les Spartakistes et communistes

Ces événements sont une fracture à l’intérieur du mouvement socialiste, et elle perdure pendant l’entre-deux-guerres, même s’ils restent longtemps au pouvoir. Mais les communistes ne veulent pas s’allier avec le socialistes, à cause de cette trahison de 1919. Par ailleurs, les communistes, orientés par Moscou, doivent suivre la tactique classe contre classe et ne pas coopérer avec les socialistes, considérés comme des « socio-traîtres », puisque les communistes critiquent vertement le fait que les socialistes sont composés de nombreux bourgeois… La classe ennemie du peuple dans les textes fondateurs du communisme…
La fracture fait comprendre l’incapacité de la gauche allemande devant la montée du nazisme et la prise de pouvoir d’Hitler… C’est d’ailleurs cette prise de pouvoir qui fait changer Moscou de tactique et lancer celle des fronts populaires… Et c’est là que résidait la deuxième (ou troisième) étape du devoir…

Donc pour un plan….

I – fondation du SPD 1875-début XXe
II – les fractures 1914-1919
III – entre-deux-guerres 1919-1933

ou alors

I – fondation 1875 – 1914
II – fractures 1917 – 1933

Pour lancer la composition, quoi de plus stimulant que le constat de la défaite de la gauche en 1933… La victoire d’Hitler ne s’explique pas par les divisions de la gauche, elles accélèrent la victoire.. Le NSDAP a un énorme succès grâce à la crise économique et les qualités d’orateur de Hitler lui-même… Mais les divisions de la gauche, leur manque de cohésion autour d’un projet de société n’ont fait qu’exacerber le succès des nazis…

Pour les questions syndicales.. que reste-t-il du cours..? C’est vrai pas grand chose, comme dans toutes les productions en rapport avec ce sujet…
1892 unification syndicale avec Carl Liegen
fin XIXe, SPD + coopératives de production qui correspond à la mutualisation que l’on trouve dans le syndicalisme… ce mutualisme montre que le SPD est un parti ouvrier.. du moins au départ..
proximité des syndicats avec le combat des spartakistes et progrès des catégories non ouvrières à l’intérieur du SPD….Le syndicalisme reste important en Allemagne.. Hitler utilise cette habitude en créant des associations ouvrières nazies qui encadrent cette population (DAF par exemple et autres associations de loisirs…)

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