L’éternel retour des problèmes sociaux montre, s’il en était encore besoin, combien nos dirigeants se foutent éperdument de ce qu’il s’est passé avant qu’ils soient sous le feu des projecteurs !
Des millions de Nahel sont morts, tués par de policiers dans les décennies et les siècles précédents… Les journalistes nous font croire que cela prouve que le système va mal .. Sans déconner ? Qui peut les croire ? A pousser les gens dans l’insupportable on ne récolte que la violence… C’est avéré depuis l’Antiquité ! Mais dites moi pourquoi dès qu’un type un peu intelligent prend du pouvoir il oublie le B-A-ba appris dans ses études ?? Les révoltés de toutes les époques sont là pour témoigner que le pouvoir des uns est toujours contre. La perversion est de croire que cela pourra passer, que cela est un effet de l’époque… Ou du système… On est câblé comme ça !! Ceux qui ont le pouvoir se croient toujours supérieurs à ceux qui ne l’ont pas… On apprend ça dans les cours d’école…
Non on ne changera jamais ! En revanche les structures d’aide aux populations, elles, peuvent réguler ces comportements animaux… Et c’est cela que l’on enlève aujourd’hui… Ce qui permet de réguler la société est jugé obsolète par ceux qui nous dirigent : justice, sécurité sociale, accès à la santé, au travail, à la culture… Notre société libérale et informatique est celle de la défiance : entre nous, envers les savants, envers les politiques… Révolution ? Mais non ! La révolution, c’est le djihad des républicains : on tue d’autant plus qu’on en attend une récompense un monde meilleur, l’occasion rêvée pour tous les tire-au-flanc de croire devenir des héros en massacrant autour de soi… Moudjahidin ou Sans-culotte, même combat ! Pas de révolution, juste une régulation réelle, inventée au XXe siècle et qu’on détruit jour après jour loi après loi… Mais ça encore, ceux qui dirigent l’ont appris : plus on laisse faire, plus on se rapproche de la loi de la jungle… Quand on s’en mêle c’est plus compliqué mais c’est à ça que sert l’Etat, accompagner les humains sur le chemin de la cité…
You may say I’m a dreamer…
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » Lacordaire