des pistes ?

Chemin faisant, qu’est-ce qu’on peut faire dans les SH quand on veut pas aller en fac toute simple ou en prépa… Des doubles licences, il y en a.. à creuser…
A Aix vous trouverez une double licence Droit-Histoire de l’art et les cursus franco-allemand avec Tübingen. A Lyon mis à part le cursus franco-italien (10 places) vous avez une double licence  Histoire Géo aménagement… Au delà vous dépassez les limites du monde connu en allant en Bourgogne ou carrément à Paris….

Pour des formations en géopo, vous pouvez faire le tour des grandes formations privées, ICP, la catho de Lyon, l’UCLy à Annecy…

Pour ceux qui voudraient un cadre, voilà des choses sélectives mais intéressantes dans la région…
le BUT CS VTD, traduisez carrières sociales ville et territoires durables la pub d’AMU
le BUT IC MDL, information communication métiers du livre tout pareil
le BUT MMI à Arles, métiers du multimédia et internet
si vous êtes davantage dans les affaires économiques et gestion, regardez les IAE

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Quelques remarques pour les utilisateurs…

Toujours en urgence, les conseils de PARCOURSUP
Quelques petites choses pour démarrer l’année ici et

Le menu sce poh est à accès réduit pour les terminales, cependant les accès aux cours, XIXe et XXe de la page sont libres… et il y a déjà pas mal de choses… Les élèves de lycée auront tout intérêt à regarder les pages « devoirs » où se trouvent des sujets ET des corrections…
Ne négligez pas la nouvelle catégorie BIBLIO dans les articles qui me permettent de donner des références livresques ou internetesques….

Comme d’habitude n’hésitez pas à faire part de vos remarques ! Oui, y a des gens qui laissent des commentaires, je les lis et je les garde…. mais si vous voulez jouer au qui a dit quoi, allez sur un autre site 😉

Enjoy

société

c’est toujours un grand moment de laisser venir les idées de manière non policée… Même si les exercices scolaires le sont énormément.. N’empêche, des idées rapides, a priori, préjugés, affleurent ça et là… Un régal… Best of… (Pour ceux qui veulent comprendre le contexte allez sur la page EMC des premières par ici)

=> une société ?
Les individus s’entraident avec des relations sociales et réglées…
« faire société » c’est créer des liens entre individus autour de valeurs et pratiques communes
Chaque membre de la société a un rôle précis…. La société partage les mêmes valeurs….
La société correspond à une groupe d’individus partageant(…) une culture, un langage et une histoire commune…
Faire société c’est rassembler différents individus partageant des valeurs communes au sein de différents groupes…
=> la classe est une société ?
Belle surprise…. les élèves partagent un même but : l’enseignement
En classe les règles permettent d’établir un rapport d’égalité entre les élèves….
Les élèves sont sensés obéir à des normes communes imposées par l’établissement.
=> Les RS
Les RS permettent d’entretenir des relations sociales…
Les RS peuvent permettre de mentir sur soi et créer de faux liens.
=>Les inégalités
Les inégalités peuvent permettre la société…
Les inégalités provoquent une perte de cohésion dans la société.
Les inégalités génèrent un sentiment d’injustice qui affaiblit la cohésion sociale.
Les inégalités changent les rapports de force entre les individus
=> L’identité
L’identité permet de faire société car en ayant un groupe auquel s’identifier (cela)permet de se plier aux normes et valeurs du groupe.
Les identités permettent d’être différents de s’accepter ou se rejeter pour former un groupe hétérogène mais uni.
Les identités trop exclusives ou fragmentées peuvent diviser et nuire à la construction d’une société unie.
Des identités trop diversifiées au sein d’une même société peuvent être la source de problèmes sociaux.
L’identité aide ou pas à créer des relations.
L’identité favorise la solidarité…
Les différentes identités permettent de faire société en raison de la diversité des identités, ça crée des relations….

rentrée

EN COURS : les activités varient : prise de note/exercice sur des supports différents/travaux de groupes ou individuels – A LA MAISON le travail est léger mais doit être fait : reprise du cours et des exos pour bien fixer ce qui a été compris ou pas, quitte à poser les questions nécessaires au cours suivant. EVALUATION ECRITE : elle passe par des interros de cours (non surprise), des DS, les travaux de synthèse réalisés en cours + DM. EVALUATION ORALE : travaux de groupes, exposés. La difficulté et l’exigence varient selon l’exercice, même si les coefficients ne varient pas beaucoup. IL s’agit de donner une idée de la valeur du travail sans pénaliser la moyenne. SUPPORTS : en cycle terminal les élèves ont suffisamment d’habitude pour choisir eux-mêmes leur support. L’ordinateur n’est pas recommandé comme support de cours, mais le cours s’appuie souvent sur des docs en ligne sur le site du prof. Le site contient essentiellement des exos , des fiches méthodes et des sujets d’interros (avec correction) ce qui en fait un véritable outil que l’élève doit maîtriser. Pour le contenu du cours, le manuel et l’infinité de l’internet sont là pour donner tout ce qu’il faut et même davantage comme connaissances….D GABRIEL

si on parlait SENS

extrait de l’émission « sous le soleil de Platon » avec Boris Cyrulnik…

On fait quelque chose de son malheur.. On l’a subi et on en fait quelque chose. Nous êtres humains, on ne peut pas ne pas donner de sens à ce qui nous arrive. C’est pour ça qu’on a besoin des philosophes et des historiens et des poètes et des romanciers. On en a besoin parce que c’est eux qui donnent une manière de penser, qui donnent la direction et qui racontent l’histoire. ça donne sens. Et le sens qu’on donne aux événements modifie la manière dont on les ressent. Si on ne donne pas sens à un événement, on est soumis, on souffre et on comprend pas pourquoi. (…) Quand on a subit un coup, ce qu’on en dit ajoute à la mémoire de ce qu’on a subi. On transforme non pas le réel mais la représentation du réel. Et ce qui nous fait souffrir, c’est d’une part le coup qu’on a reçu et d’autre part de la représentation du coup…

estime de soi ou narcissisme

Extraits d’un entretien de Christophe André… Nécessaire pour tout le monde, jeunes, vieux, parents, profs, enfants..  Enjoy !

Dans une société à la fois plus sûre mais aussi plus insécurisante, envahie de « pollutions psychologiques » et dans laquelle il faut en permanence « faire ses preuves », l’estime de soi bien comprise nécessite un travail de maintenance régulier. Pour entretenir notre estime de nous-mêmes, apprenons à quitter nos questionnements intérieurs et cherchons à l’extérieur de nous : dans la gratitude, la conscience de notre dépendance aux autres ou encore l’admiration. Pour ne pas se laisser submerger par nous-mêmes et réajuster le cap.
(…) Après 25 ans de travail sur cette notion, j’essaye d’expliquer que ce travail sur l’estime de soi doit pousser vers les autres, et les questions sur soi-même doivent cesser. Car je suis frappé aujourd’hui par le dérapage de notre société vers le narcissisme en raison d’une estime de soi mal comprise.
Le narcissisme est une haute estime de soi, accompagnée du besoin d’être supérieur aux autres et du sentiment d’avoir des droits supérieurs : un narcissique pensera que, dans une discussion, il est normal de parler davantage que les autres, car il se considère plus intéressant, ou encore de ne pas respecter le Code de la route parce qu’il est meilleur conducteur, ou de passer devant tout le monde dans une file car son temps est plus précieux…    Au contraire, lorsque j’ai une bonne estime de moi, je suis satisfait de mes qualités, mais cela ne m’intéresse pas de dominer, je respecte les autres car je sais aussi ce que je leur dois. Une personne dotée d’une bonne estime d’elle-même est humble, dans le sens où elle ne se veut pas supérieure aux autres mais elle ne se sent pas pour autant inférieure.
Cela s’explique sûrement par beaucoup d’évolutions sociales, j’en identifie pour ma part trois. D’abord certaines dérives éducatives, avec une éducation positive mal comprise, illustrées par le débat entre Caroline Goldman et Isabelle Filliozat. Une génération entière de parents a cru bien faire en confondant amour inconditionnel (que les parents doivent manifester) et approbation inconditionnelle, c’est-à-dire un refus de voir les failles de son enfant. Si celui-ci est en échec scolaire par exemple, la faute sera rejetée sur l’institutrice ou l’Éducation nationale. Or en valorisant trop leur enfant, ces parents ont fabriqué des « enfants tyrans » qui deviennent des adultes narcissiques et posent problème.
Deuxième évolution néfaste, les dérives du consumérisme, aujourd’hui à son apogée, qui repose sur une stratégie diablement intelligente consistant à exploiter des besoins humains profonds (comme le désir d’être admiré, valorisé, reconnu) et à proposer comme réponses, qui se révèlent illusoires, l’achat et la possession.
Enfin, troisième tendance de fond : l’arrivée des réseaux sociaux qui représentent une catastrophe d’écologie psychologique dont nous commençons tout juste à prendre conscience. Eux aussi exploitent habilement nos besoins fondamentaux et inévitables – par exemple celui de se comparer aux autres – pour nous proposer une solution illusoire. En effet, contrairement à un groupe humain où nous nous comparons à des personnes réelles dont nous voyons aussi les « mauvais côtés » (celui-ci a réussi professionnellement mais il est malheureux en amour), sur les réseaux sociaux on ne voit que leurs aspects parfaits.
(…)
Cela crée une insatisfaction et une angoisse, calamiteuses pour l’estime de soi. Comme solution, ces mêmes réseaux poussent à parader et à se montrer également sous mon meilleur jour, encourageant une estime de soi narcissique qui repose sur un mensonge.
En bref, d’un côté notre société de la compétition nous insécurise, et de l’autre nous propose des solutions narcissiques aux problèmes d’estime de soi qu’elle-même a créés.
(…)
Pourtant, l’estime de soi, de la même manière que la santé physique, n’est qu’un outil pour vivre et célébrer la vie. Il faut faire le travail d’être en paix avec soi, de s’estimer, puis il est temps de célébrer la vie et de me tourner vers les autres. Plus vous progressez dans l’estime de vous-mêmes, moins vous pensez à vous. C’est un paradoxe : le silence de l’ego est le meilleur signal d’une bonne estime de soi.

A lire :  Christophe André, S’estimer et s’oublier (Odile Jacob), 2023

Ha … La société….

Lecture du jour…

2 articles du même journal Le Monde qui, dit-on parfois, serait à gauche… Faut voir.. on dit tellement de choses aujourd’hui !

Premier article sur les masters… En gros l’accès au master s’est démocratisé et du coup les masterisés n’arrivent pas à trouver du boulot facilement… Je suis marqué par cet étudiant en histoire belle licence, beau master qui se retrouve gardien de musée…. Et notre journal de presque regretter cette démocratisation… Ben oui ! Nos pauvres étudiants à qui on a donné le bac il y a 4 ans peinent à trouver du boulot aujourd’hui alors qu’on leur a fait miroiter un avenir dans la recherche par exemple … Sans doute ces anciens élèves n’ont ils pas compris que les ex futurs chercheurs c’est nous les profs qui sommes devenus profs alors qu’on voulait plutôt se plonger dans les archives qui n’attendent que ça … Quel ministre va oser consulter les statistiques pour constater le nombre de thésards qui sont devenus profs ?… N’attendant que l’accès a un carton d’archives et qui ont comme réponse l’alphabétisation… Cool !

Je reprends… Voilà donc un journal dit de gauche se lamentant sur la démocratisation des masters…. Et que lit on plus loin dans le même journal ? Un article encore plaintif (spécialité société du XXIe siècle) sur les stages kebab, comprenez les stages que les élèves des quartiers font chez des commerçants dans leur entourage.. et la encore plainte contre le plafond de verre… De mon côté , dans les bahuts ou j’ai pu travailler, c’est le même système… On voudrait aller dans le labo de machin mais on va dans l’étude de l’avocat ou le cabinet du médecin de famille… Plafond de verre ?  Le même processus est a l’œuvre c’est le réseau qui fait tout et allez, encore une couche de plainte…

Monsieur Le Monde, pourquoi donc tant de scandale théatralisé ? Tu dis ici que la démocratisation c’est trop et là que c’est pas assez… Mais que veux-tu nom d’un chien ? Oui la réponse est dans l’énoncé ce que tu veux Mr le Monde c’est vendre, on a compris .. de gauche tu disais ?? Un canard est un canard d’ici ou de là….

Quel est donc le problème ? L’allongement des études est la conséquence de l’état de nos économies… La délocalisation nous a permis de mettre nos ouvriers au chômage et d’augmenter les marges de nos grandes entreprises… L’allongement des susdites études permet « en même temps » de décaler dans le temps l’arrivée sur le marché du travail ou devrait-on dire sur le marché du chômage… Les happy few s’en sortent sans forcément l’aide des études et les autres, ben les autres on s’en fout… On fait semblant de s’en occuper pour pas passer pour un pays sous développé et pouvoir critiquer ceux qui ne font pas du tout de protection sociale… le vernis.. toujours le vernis !! Notre société à plusieurs vitesses est le résultat des politiques menées depuis plus de 40 ans pour que l’État soit dégagé et non engagé… Parallèlement s’est développée dans la population une attente démesurée de l’intervention de l’État…. Attente qui se traduit par le mécontentement social qui ne s’arrête pas… On parle de crise… Ouais ! Crise je suis né avec et elle me poursuit !!! Et ce n’est pas tout… Persuadé qu’on le prend pour un con, le citoyen moyen ne s’engage plus dans son boulot .. il fait le taff sans plus.. le boulot on l’a tué aussi a coup de recherche de rendement…  Pendant que d’autres deviennent fous à vouloir obéir aux règles appliquées…. Et en plus on nous dit que le sovietisme c’était pire… Donc te plains pas !

Notre société de consommation nous plaît parce qu’elle nous donne une raison d’exister, consommer, et une raison de mourir, la pollution… C’est un système économique plein et entier .. franchement on a pas de quoi se plaindre… Les ennuis que vos grands parents avaient au bac vous les avez a bac +5… On remercie le ministre svp !  Ces mêmes grands parents ont assisté à la mort du nazisme et la reconstruction d’un monde meilleur attendu depuis le XIXe siècle mais cela n’était pas du goût des gens qui tenaient pouvoir et richesse.. résultat l’État providence se decoud et les fachos ont du succès… Je vois pas le problème…

Quand on joue avec un pistolet chargé, les Américains le savent bien, on risque de se prendre une balle… Notre libéralisme nous l’a dit : nous sommes libres, tout est accessible mais bien sûr chacun est libre de faire des conneries (ou du bien…) donc tout va bien.. Tant qu’on laisse l’illusion que tout est possible… C’est d’ailleurs le rôle de la presse de garder l’illusion… La boucle est bouclée…

Dans l’exode Moïse attends que Dieu lui parle .. Il s’attend à son intervention dans un grand fracas, pluie, vent, seisme… Et ce n’est que dans un murmure que Dieu lui parle enfin… vous voyez pas le rapport ?

culpabilisation sociale

Comment donner en quelques minutes et quelques mots ce qu’on a pu échanger…

On reprend la définition de la culpabilisation sociale selon Elsa Godart.. Ce serait la pression sociale, de ceux qui nous entourent, autorités comme amis , connaissances ou famille, sur ce qu’on a fait, sur ce qu’on réalise. L’autrice prend pour exemple les médecins pendant le Covid qui étaient obligés de choisir les malades à guérir.. Comme pendant la guerre on ne pouvait sauver tout le monde, on devait alors condamner à mort ceux qu’on ne sauvait pas sans savoir vraiment si les sélectionnés pourraient être guéris.. « Choix contraint » dit-elle, pour décrire ce choix que la société nous impose… Cela décrit une situation dans laquelle l’humain est soumis dans laquelle les orientations de l’institution ou de la société rendent impossible ce genre de choix qui ont des conséquences personnelles complexes, car la culpabilité s’insinue dans la personnalité ! Quand l’institution ou l’entreprise attend de moi des choses que je ne suis pas prêt à faire ou que je n’avais pas pensé faire un jour, cela me sort de la condition de travailleur et m’agresse personnellement. Conséquence personnelle d’un problème social… L’expérience de l’école montre que la culpabilisation n’est pas toujours ressentie par les élèves… La solution ne semble que politique car les individus ne peuvent se débarrasser de la culpabilisation…  Imposée de l’extérieur celle-ci mine l’intérieur. Donc la seule solution humaine serait que les conditions changent.. et seule la loi peut faire cela, rappel que notre société démocratique a besoin des représentants du peuple pour avancer.