travail oral

Vous trouverez sur cette page les consignes pour l’oral sans notes du 21 mai 2025. Vous aurez 5 minutes maximum pour présenter le document et comment il peut être utilisé dans le cadre du traitement du sujet donné… Première colonne votre prénom, deuxième colonne le sujet et troisième colonne la référence du doc qui se trouve en lien….

METHODE : vous commencez par le sujet en formulant la problématique – vous continuez avec la présentation du doc – vous insistez sur les aspects du sujet que le doc permet d’aborder – vous repérez des éléments du document pour les expliquer et les mettre en rapport avec les connaissances – Vous pouvez suivre un plan, mais ce n’est pas cela qui est important : l’objectif c’est l’utilisation concrète du document – Votre conclusion doit permettre d’évaluer l’intérêt du document.

Adrienévolution des formes de la guerre dans le mondeASIE 1 2024
Camilleles tentatives de résolution du conflit israélo-palestinienAMS 1 2023
Célial’environnement entre exploitation et protectionETR 2 2024
CeriseLa Chine puissance maritime et puissance spatialeETR 1 2024
ChiaraL’environnement entre exploitation et protectionETR 1 2023
ChirineLes sociétés face au changement climatiqueMET 2 2023
Elioenjeux de la valorisation et de la protection du patrimoine vénitienAMN 2 2024
ÉlisabethLa connaissance enjeu de puissanceSUED 2 2024 02
GabrielleLe changement climatique et ses enjeux mondiauxREU 1 2023
HugoLa guerre et ses évolutionsETR 2 2023
LilyLes usages de Versailles de l’Empire à nos joursAMS 2 2023
LineLa France et le patrimoine, des actions majeures de valorisation : le bassin minier du Nord Pas de CalaisAMN 2 2023
LouisLa connaissance enjeu de puissanceSUED 2 2024 01
Maïahistoire et mémoire du génocide des Juifs et des TsiganesPOLY 2 2024
MyaLe cyberespace et la souveraineté des ÉtatsNOCA 1 2023
MyriamActeurs et usages de la forêt en France au XXe et XXIe siècleAMN 1 2023
PietraLes acteurs de la préservation de la forêtASIE 1 2023
UlysseLa conquête de l’espace, enjeu idéologique et de puissance depuis les années 1950POLY 1 2024
Violettepermanences et mutations des guerres contemporainesREU 2 2023

BRICS et Cie

quelques lectures à méditer…. sur les BRICS, le G20

lu sur le site de l’IRIS à cette page là

<<L’élargissement du groupe des BRICS illustre la frustration de certains pays émergents au regard d’une gouvernance économique mondiale encore largement verrouillée par des pays « avancés » dont le poids dans l’économie mondiale a pourtant sensiblement reculé, sans qu’ait été ajustée leur influence dans les instances multilatérales. La critique du G7 ne semble même plus d’actualité, tant ce club fermé renvoie l’image des rapports de force économiques et financiers prévalant il y a un demi-siècle. Un point notable, cependant, est que, dans leur déclaration du 23 août, les BRICS, tout en revendiquant une représentation accrue dans les instances internationales, prennent soin de ménager le G20 et valident son leadership économique et financier(…)

Le G20 peut se prévaloir d’une organisation bien rodée et de quelques acquis, comme sa contribution décisive lors de la grande crise financière de 2008-2009 ou plus récemment lors de la pandémie du Covid-19. Mais résister à la concurrence du forum élargi des BRICS, auquel souhaitent adhérer une quarantaine de pays émergents, implique qu’il s’ouvre lui-même davantage, notamment au continent africain, représenté depuis l’origine par la seule Afrique du Sud. La décision prise au sommet de New Delhi des 8 et 9 septembre 2023 d’accueillir l’Union africaine (UA) comme membre permanent va dans ce sens. Elle ne devrait pas fermer la porte à quelques grandes nations africaines (Nigeria, Égypte…). La question se pose aussi d’un aggiornamento de l’Union européenne, qui ne compte pas moins de cinq membres sur vingt, une situation mal vécue par les principaux membres et qui pose la question de la « chaise » européenne, sujet encore tabou à Berlin, Paris ou Rome.

En réalité, ce sont surtout les institutions de Bretton Woods, FMI et Banque mondiale, qui sont dans le collimateur des BRICS. Les pays du G7 concentrent encore 45% des quotes-parts du FMI alors que le groupe élargi des BRICS n’en détient que 20%. La part de la Chine, deuxième économie mondiale, se limite à 6,4%, moitié moindre que celles de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunies. Les États-Unis conservent leur privilège exclusif du droit de veto et ces institutions sont systématiquement dirigées par des Américains ou des Européens…

Il ne faut sans doute pas surestimer la portée du sommet ultramédiatisé des BRICS du 23 août, un forum hétéroclite dominé à hauteur de 70% par la Chine en termes de PIB, mais l’évènement constitue une sorte de wake-up call que les grandes puissances occidentales auraient tort d’ignorer dans l’optique d’une gouvernance économique mondiale plus efficace face aux enjeux systémiques et plus particulièrement à la transition climatique, auxquels toute la planète est confrontée.>>

et l’Indonésie devient le 10eme membre des BRICS derrière la Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les EAU…. La Banque de France se rassure sur le sujet, c’était l’an dernier, comme ce point de vue de l’IFRI….

ne pas faillir

A l’époque des machines (aujourd’hui), de temps en temps il faut s’arrêter et constater la schizophrénie de nos contemporains….  Alors voilà :

58% des Français se disent sensibles aux affaires de l’environnement SOURCE
75% des gens qui bossent y vont en voiture… SOURCE

Quoi ? tu trouves ça normal ? Quoi ? ça dépend ?
Fais ton calcul.. France, 68 millions de gens, 30 millions d’actifs…
15 millions de travailleurs-ses qui pensent que l’environnement ça craint et 22 millions qui vont au boulot en bagnole.. Statistiquement on a bien une partie de nos contemporains-es qui détruisent l’environnement en trouvant que ça craint… Les Anciens disaient « scier la branche où l’on est assis »…

Phrase nécessaire : on n’a pas le choix !

En fait, oui, tu as le choix, plus souvent que tu crois… mais en revanche tu n’as ni courage ni suite dans les idées..

extrait de l’intro de MP Hage « Demain, l’écologie ou non ! », Ex Aequo, 2024

« J’imagine ce que laisse ma personne comme impact écologique (…) Je me rassure en pensant que bien des humains sont pires que moi (…) Mais je sais aussi que nombre d’entre eux les sont moins que moi, puisque 4 ou 5 milliards d’individus ont une empreinte écologique inférieure à la mienne : j’utilise une voiture, une télé, un ordinateur, un frigo, une machine à laver, je consomme donc, même si j’ai un potager, un bac à composter, que j’économise l’eau, l’électricité, le carburant, même si je fais du vélo… »

et méditer ce que me disais un ami de retour de Mauritanie.. « Là bas on sait se laver les mains avec un verre d’eau.. »…

à voir

quelques vidéos glanées sur le net sur des sujets variés ou presque :

Arte nous parle des Emirats Arabes Unis : Emirats : la fin de l’Eldorado ? | ARTE Reportage – YouTube et également : Pourquoi tout le monde veut aller vers Mars ? – 28 Minutes – ARTE – YouTube

Le Monde fait le point sur des questions économiques.. Le BG de service vous présente la crise économique du corona : Coronavirus : la crise économique est unique, voici pourquoi – YouTube et la question de la dette : Covid-19 : pourquoi la dette publique n’est pas un problème (pour l’instant) – YouTube

idem sur Xi Jinping : Chine : Xi Jinping est-il le nouveau Mao ? – YouTube

veau, vache, cochon…

Sur le site de JLL qui fait du conseil, des rapports, bref qui cuisine notre capitalisme bien aimé :

Notre conception de la production des biens et de leur distribution baigne dans une idéologie mondialiste, expansionniste et mercantile. Conditionnés par une culture de croissance sans fin et son mantra « No Border », nous avons construit un modèle économique qui dissocie opérationnellement la production et la distribution.

C’est dans ce contexte, qu’à la préoccupation écologique et sa contreculture de la décroissance, est venue se rajouter des considérations sanitaires dont la gravité pandémique n’épargne aucune région du monde.

Ce cocktail a servi de révélateur à une situation connue, mais que curieusement nous semblons découvrir aujourd’hui avec effarement. C’est bien 80% de notre consommation qui vient d’une région lointaine dont nous ne contrôlons rien. Que face à l’urgence, nous dépendons entièrement d’un ou deux pays pour des produits aussi vitaux que des médicaments et des équipements sanitaires de base.

Nous étions convaincus d’avoir organisé la planète avec une supply chain (= chaîne logistique) sans faille et millimétrée pour inonder nos marchés de marchandises et d’équipements. Comme après une fête trop arrosée, nous nous réveillons groggy, en constatant que la mondialisation heureuse est à 30 jours de bateau et qu’elle n’est qu’une mécanique improbable. Elle s’est dézinguée en quelques semaines et le suspect est un petit mammifère insectivore recouvert d’écailles. Nous vivions dans une abondance désinvolte et insouciante. Nous devons aujourd’hui gérer la pénurie et dans son sillage des comportements de peur et de panique.

Nous sortirons de cette situation. Mais que ferons-nous le jour d’après ?

A l’urgence du court terme de relancer notre économie, se rajoutera nécessairement une réflexion sur les défaillances et in fine les faiblesses de notre modèle. Rien ne sera plus comme avant nous dit-on. Si c’est bien le cas, il ne faudra pas renouer automatiquement avec la facilité du « business as usual », mais réfléchir à un modèle alternatif ou au moins profondément transformé. La tâche est immense et difficile, tant elle nécessite de changer tout un univers mental. Il ne suffira pas de trouver quelques recettes supplétives d’appoint, mais de bouleverser notre paradigme actuel.

Certains promoteurs du développement durable soutiennent depuis longtemps que seul un choc et une vraie catastrophe humanitaire peuvent changer notre mode de pensée et notre modèle. La tragédie et sa cohorte de morts que nous traversons actuellement pourront peut-être nous y conduire. Mais il faudra rester lucide, en séparant ce qui relève du court terme et ce qui relève du moyen terme.

https://www.jll.fr/fr/views/quelle-supply-chain-apres-le-coronavirus

EN QUOI LE DOC…

voilà une correction virtuelle d’un exercice qui l’est tout autant…

consigne : en quoi le document permet de présenter la concurrence régionale entre le Japon et la Chine ?

document : carte ASIE S SE

pour une correction :

La question posée était d’une facilité déconcertante et à peine « piégeante »…En quoi le doc permet de présenter blablabla…. C’est bien une question sur la qualité du doc sur sa pertinence par rapport à la question… non ????
Or qu’est-ce ce doc là…
titre : aspects géopolitiques de l’Asie du Sud et de l’Est
=> donc on est sur du géopolitique.. tout ce qui est géopolitique est mis en valeur.. le reste est minoré.. enfin c’est ce qu’on doit vérifier.. et on le vérifie assez rapidement les questions militaires et conflictuelles débordent.. l’économique et le culturel sont out …!
source : une revue « questions internationales » de 2011, sérieuse (la documentation française.. ouaou !) mais c’est pris dans un article intitulé « la Chine et la nouvelle Asie »…. une poignée d’entre vous l’ont vu, et aucun n’a songé à l’utiliser…. Regardez bien la carte : elle est centrée sur la Chine…. Elle illustre un article sur la Chine… Alors oui, on peut se demander si c’est un bon doc pour étudier la confrontation régionale Chine-Japon….

Or donc, il ne s’agit pas de paraphraser la carte en relevant les éléments de concurrence… ni de réciter son cours sur le sujet…
Mais il faut SE SERVIR DU COURS POUR VALIDER LA PERTINENCE DU DOCUMENT PAR RAPPORT AU SUJET.. on n’évalue pas votre capacité à lire mais votre capacité à critiquer un document… Dans le sujet initial il fallait enfiler les perles et paraphraser en partie le doc.. mais ce recul critique vous ne l’avez pas acquis…

Je me demande parfois pourquoi …et je connais le responsable… c’est en grande partie moi-même…
Pour présenter mes cours, j’utilise des docs que je regarde avec les yeux du glaneur.. Je récupère les infos, comme vous le faites depuis la 6eme voire parfois avant…. Du coup à force de faire ça à longueur de cours, vous imaginez que c’est ça le boulot critique sur document… Mettre en relation le doc et le cours.. ça c’est une deuxième étape, pour mettre en valeur l’angle de vue du doc, peser son poids dans la réflexion, ce qu’il nous dit des phénomènes qu’on connaît par ailleurs… Parfois, de manière très rare, je me suis égaré à vous faire ce genre d’exercice pour peser la pertinence du doc.. mais c’est rare.. on n’a pas forcément le temps.. et vous vous en foutez royalement, vous ne captez pas la différence entre le regard critique et la récolte d’info… Du coup on est mal.. ou pas ! parce qu’en fait, comme y a plus d’écrit, tout va bien pour vous….

Que fallait-il dire ????
1 – une bonne présentation du doc pour savoir ce qu’on allait y trouver.; ce n’est pas un a priori, c’est juste intégrer d’où vient le doc qu’on va étudier.. Non pour le limiter mais pour garder éveillé notre jugement et ne pas nous laisser enfariner ! => la chine est au centre de la carte
2 – reprendre les données de la carte comme tout le monde l’a fait… les aspects géopolitiques prédominent, logique vu le titre du doc… les 2/3 de la légende sont sur des questions de conflits, tensions et armées….
Déjà , là, il faut bien se dire que sur cet aspect là , la Chine a une longueur d’avance… Le Japon s’est développé depuis 1945 dans des domaines essentiellement économiques. Récemment, le Japon s’est mis à développer ses capacités militaires.. Mais elles n’apparaissent pas sur la carte…
3 – les questions économiques sont limitées aux organisations qui ne disent pas grand chose, sauf que les deux pays fréquentent ou pas les mêmes organisations… bien sur il faut les présenter ce que vous fîtes assez souvent !
4 – ce que l’on sait du sujet doit aussi intervenir : le Japon exporte beaucoup vers l’Asie – le Japon a délocalisé en Chine et ailleurs – les routes de la soie n’apparaissent pas alors qu’elles font partie de l’influence chinoise sur l’Asie…

Finalement :
– le doc renseigne sur l’influence chinoise sur l’Asie du point de vue géopolitique… pas forcément sur la concurrence avec le Japon.. mais fatalement c’est implicite…
– du point de vue économique, on peut utiliser les organisations..
– le doc permet d’avoir des idées sur cette concurrence, mais n’est pas forcément le meilleur car très orienté sur la chine et les aspects géopolitiques….

Honduras-Nicaragua

introduction :
intro

la requête du Nicaragua :
requete 1999

ce qu’est une CAYE ? (essentiel pour comprendre les enjeux…) dans Géoconfluence  et dans wikikiditoutcequejesaispasmêmesic’estpastoutàfaitçac’estquandmêmebienpratique

dossier en image :
distances :
proximités
les propositions :
carte 0 bis

carte bissectrice

trois pièces du dossier

le communiqué de mars 2000 (en français) : communiqué mars 2000

le mémoire du Nicaragua (anglais) : dossier ambassade nicaragua

le contre mémoire du Honduras : (en ligne et en anglais) https://www.icj-cij.org/files/case-related/120/13721.pdf

Conclusion

le front intra-coréen

Michel Foucher, Fronts et Frontières, un tour du monde géopolitique, Fayard, 1991, extraits p 314-316
La péninsule coréenne est le seul cas asiatique de division militaro-idéologique de type européen qui traverse une nation pourtant ancienne, unifiée dès le XIVe siècle. Le Yalu (fleuve du Nord de la Corée du Nord) est une très vieille frontière avec la Chine. […]
Les deux zones d’occupation issues de la seconde guerre mondiale devinrent deux Etats distincts après l’échec de réunification militaire au profit de l’Etat du Nord. La fixation de cette frontière-front a provoqué la perte d’au moins 5 millions de vies humaines : à la profondeur de la rivalité idéologique se sont ajoutées des conditions concrètes de cette guerre de Corée, menée dans une péninsule au relief coupé, au terrain montagneux sur 85% de sa superficie et où les enjeux correspondaient à des vallées rizicoles qui étaient et sont encore des passages obligés (…) lieux de combats acharnés hier et d’une surveillance obsessionnelle aujourd’hui.
La frontière intra-coréenne est en réalité composite : elle comprend une DMZ (demilitarized zone) large de 4 km, établie de part et d’autre d’une « ligne de démarcation provisoire » longue de 293 km (…) au delà de laquelle s’étend , au sud, une zone de défense de 50 km de profondeur.(…) Cette zone est l’une des plus militarisées qui soient, puisque s’y font face la 6eme et 7eme armées du monde (22 divisions au nord, 18 divisions au sud)(…)
Séoul se localise à moins de 40 km de la DMZ alors que Pyongyang en est à 150 km (…)
La situation coréenne diffère par bien des aspects de celle de l’Allemagne. Les relations entre les deux sociétés sont inexistantes, y compris par la radio.(…)