stocks de docs sur la ville….
CARTO MLLE COURS et CARTO MLLE EXO
hausmann marseille – PANIER – ALEXBARTHOU1934 – mobiles images
TD marseille porte de l’empire
fermeture résidentielle marseille
exos occup marseille
stocks de docs sur la ville….
CARTO MLLE COURS et CARTO MLLE EXO
hausmann marseille – PANIER – ALEXBARTHOU1934 – mobiles images
TD marseille porte de l’empire
fermeture résidentielle marseille
exos occup marseille
J’ai souvent dit que je n’avais que trois objectifs avec les élèves : lire, écrire, réfléchir… et plus ça va, plus je persiste.. Mais penser comment ? pourquoi ? avec quoi ?… Et la question se pose à moi d’autant plus après la discussion avec une ancienne bonne élève qui a avoué ne jamais avoir compris au lycée pourquoi apprendre. J’essaye de donner quelques indications… Assez souvent le geste mental numéro un est apprendre, prendre avec soi… Le second est la restitution, telle qu’elle… Le modèle c’est la poésie et particulièrement la poésie pour la fête des mères ! Nombreux sont ceux qui en restent là… Nous, les profs nous sommes responsables de cela… Quand je vois les fiches proposées, les exempliers, les pré – plans… Combien de recettes avons nous mis en place pour accélérer l’apprentissage des leçons… Quels efforts cela coûte aux élèves juste pour redire les choses, en faisant semblant ou pas de flatter le prof…. Perso, la flatterie ça me donne la gerbe, avis aux amateurs !
Si je reviens à mes 3 objectifs : LIRE… Oui les jeunes lisent moins… Pourquoi les adultes lisent plus ??? Même les profs lisent moins, oui même en français !!! Alors la lecture c’est aussi le visionnage de reportages, d’émissions sérieuses (éviter les vidéos pas x ou y… Toutes les vidéos de prof ne sont pas intéressantes !!!)… Ok LIRE c’est aussi en retenir qqchose, donc prendre des notes… Plus facile sur un livre, de mon point de vue…. Mais ces notes il faut les revoir, les utiliser !!! C’est ce qui permet de faire sa culture, ce substrat sur lequel pousse votre réflexion… Pour lire il faut se CONCENTRER et là, y a problème… Plus je zappe moins j’arrive à garder mon attention longtemps… Je n’en dis pas plus… Passons à la suite
ÉCRIRE… C’est a dire : tracer des signes lisibles, rédiger, avoir du style un minimum, exposer de manière logique… Oui c’est énorme et là encore on n’est pas aidé…. IA bien sûr… Mais ordi de manière générale… Écrire avec les touches c’est pas la même chose… C’est une révolution équivalente à celle qui a créé le stylo/crayon standard… C’est la révolution technique qui correspond à la diffusion de l’alphabétisation… Et du coup, on pense différemment parce qu’on écrit différemment… On n’écrit pas tout et ce choix les élèves ne veulent souvent pas le faire….
une fiche sur les biais cognitifs de G Bronner
PENSER/REFLECHIR, même s’il existe des puristes qui diront que ce n’est pas exactement la même chose… Pour ce geste mental là, il s’agit d’avoir d’abord de quoi réfléchir… C’est à dire des infos, des connaissances qui permettent de prendre du recul par rapport à quelque chose de nouveau qui arrive dans l’esprit.. Ce qui en théorie permet de peser cette chose nouvelle, et de l’emmagasiner dans son esprit.. cf les différents stades sur l’esprit critique… Mais pour réfléchir il faut oser poser des questions à l’objet nouveau… C’est bien cela qui pose problème aujourd’hui avec les choses bizarres qui circulent… Il y a aussi un problème de confiance.. Plus on nous ment, moins on est crédule… Enfin, en théorie… L’époque actuelle peut nous prouver l’inverse ! On pense toujours à partir de quelque chose, ne serait ce que le langage … Et si le langage est pauvre, l’explication l’est aussi.. d’où le « je sais pas comment dire »…
Lire, écrire et réfléchir.. Apparemment, c’est quelque chose que l’on faisait déjà auparavant.. Mais en fait on prend les mêmes et on recommence vers des langages, des pensées et des situations plus complexes…
ancienne réflexion en passant….
Le truc c’est qu’on habitue nos jeunes à réfléchir par eux-mêmes.. Leçon de Socrate ou Platon enfin appliquée, ouf ! Mais aujourd’hui j’ai l’impression que cela pousse ces mêmes jeunes à ne pas utiliser les connaissances pour réfléchir dessus.. Comme s’il y avait la réflexion dans la vie, et, dans un compartiment étanche, les connaissances sur lesquelles il ne faut surtout pas réfléchir pour pas dire de conneries.. Alors qu’en fait, si tu réfléchis pas aux connaissances, ben tu fais quoi, là ? Comme si la classe était un grand théâtre hors sol, sans lien avec la vie , la vraie… Interroger les connaissances ce n’est pas accuser tout savoir d’être un fake, mais regarder les choses avec un recul critique nécessaire pour essayer de comprendre où on va et d’où on vient, ce qui n’est jamais évident, malgré les slogans et les idées toutes faites qu’on nous balance en guise de pain et de cirque… Oui notre école est inadaptée ! Oui nos dirigeants n’investissent pas l’école à la hauteur de ce qu’ils devraient ! Oui l’école croule encore sous le poids du modèle de l’imitation singeant l’intelligence, mais aujourd’hui… avec les machines qui appliquent le même modèle, et beaucoup plus efficacement, il serait temps de se renouveler, non ?
Que l’on commence ou que l’on termine l’année, c’est toujours le bon moment pour se poser… Dans un cas, on se met dans la perspective de ce qui va se passer. C’est un moment un peu suspendu dans les airs, sans savoir, dans l’attente… Un peu de vide qui précède la tempête… Jusque là, tout va bien ! Quand on vient de terminer, que le résultat est acquis, quel qu’il soit, il y a aussi un moment de latence.. De joie ou d’emmerdement. Ce petit moment qui précède l’explosion de défoulement pour faire déborder la joie ou la tristesse… Alors c’est le bon moment, non pas pour remplir, mais pour se laisser aller à une petite réflexion. Voilà de quoi réfléchir.. à goûter de manière homéopathique….
Dans « Homo Economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux« , 2012, Daniel COHEN termine par 10 conseils qu’il reprend d’un autre auteur… Je sélectionne quelques bribes….
« en moyenne, les médaillés de Bronze sont plus heureux que les médaillés d’Argent« …
« une augmentation de salaire rend heureux.. quelques mois seulement » …
« Ne vous comparez pas aux autres en matière de beauté. Les normes sont irréalistes » …
» Croyez en quelques chose (…) il faut un meaning of life pour être heureux et échapper à soi-même » …
« Aidez les autres : l’altruisme vous détourne de vous-même, et ça fait du bien« …
« Contrôlez vos envies. Les aspirations nouvelles débordent toujours les réalisations« ..
« Acceptez ce que vous êtes et gérez rationnellement vos faiblesses. »
BIBLIOGRAPHIE :
A. JOURDAN, Nouvelle histoire de la révolution, Flammarion, 2018
M. de DECKER, Napoléon III, Belfond, 2008
J. TULARD, Les Thermidoriens, Fayard, 2005
A. JOURDAN, La Révolution, une exception française ?, Flammarion, 2004
E. de WARESQUIEL, Talleyrand, Fayard, 2003
D de VILLEPIN, Les Cent Jours ou l’esprit de sacrifice, Tempus, 2002
M. FERRO, Histoire de France, Odile Jacob, 2001
E. HOBSBAWN, L’ère des Révolutions (1789-1848), Complexe, 2000
P GUENIFFEY, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire 1789-1794, Gallimard, 2000
J. MARSEILLE, Nouvelle Histoire de la France, Perrin, 1999
A.-M. THIESSE, La création des identités nationales, Europe XVIII-XXe siècle, Seuil, 1999
E. GELLNER, Nations et Nationalisme, Payot, 1989
F. FURET, La Révolution 1770-1880, Histoire de France, 1988, ALC 944 HIST / 944.04 FURE
M. VOVELLE dir., L’Etat de la France pendant la Révolution, La Découverte, 1988
F. FURET, M. OZOUF dir., Dictionnaire critique de la Révolution française, Flammarion, 1988
P. BRASART, Paroles de la Révolution, Minerve, 1988
P. GAXOTTE, La Révolution Française, Complexe, 1988
J. SOLE, La Révolution en questions, Seuil, 1988
I. MURAT, La IIe République, Fayard, 1987
R. SEDILLOT, Le coût de la Révolution française, Perrin, 1987
J. TULARD, Napoléon, Fayard, 1987
A. SOBOUL, La Révolution Française, Gallimard, 1982
F. FURET, Penser la Révolution française, Folio, 1978
F. FURET & D. RICHET, La Révolution française, Hachette, 1973
J. GODECHOT, Les Révolutions de 1848, Albin Michel, 1971
H. CALVET, Napoléon, PUF, 1966
A. de TOCQUEVILLE, L’Ancien Régime et la Révolution, 1856
SOURCES
Histoire de la convention de Durand de Maillane
Mémoires de René Levasseur
Mémoires de Dominique Garat
Mémoires de Mme Rolland
Un témoignage de Paris sous la Terreur
Un autre remontant à 1797… Louis Sébastien Mercier avait rédigé un tableau de Paris dans les années 1780. Sous le Directoire, il entreprend de raconter ce nouveau Paris sorti de la Révolution…
Une édition de certaines oeuvres de Robespierre
Les mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères
Discours de Robespierre contre le véto royal sept 1789
BIBLIOGRAPHIE difficile entrée dans la démocratie 1815-1870
Q. DELUERMOZ, Commune(s) 1870-1871 : une traversée des mondes au XIXe siècle, Seuil 2020 [ALC] 944.081.3 DELU
Q. DELUERMOZ, Le crépuscule des révolutions, 1848-1871, Seuil, 2012, [ALC] 944.07 DELU
B. GOUJON, Monarchies postrévolutionnaires 1814-1848, Seuil, 2012
M. FERRO, Histoire de France, Odile Jacob, 2001
J. MARSEILLE, Nouvelle Histoire de la France, Perrin, 1999
A.-M. THIESSE, La création des identités nationales, Europe XVIII-XXe siècle, Seuil, 1999
E. GELLNER, Nations et Nationalisme, Payot, 1989
J. GODECHOT, Les Révolutions de 1848, Albin Michel, 1971
M. AGULHON, 1848 ou l’apprentissage de la République 1848-1852, NHFC 8, 1973
A. PLESSIS, De la fête impériale au mur des fédérés, NHFC 9, 1979
BIBLIOGRAPHIE les mutations industrielles
J. MARSEILLE, Nouvelle Histoire de la France, Perrin, 1999
P. VERLEY, la Révolution industrielle, Folio, 1997
P. VERLEY, Entreprises et entrepreneurs du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, Hachette, 1994
B. JACOMY, Une histoire des techniques, Seuil, 1990
M. CHAULANGES, Textes historiques 1848-1871, Delagrave, 1969
BIBLIOGRAPHIE France Allemagne Italie
J-N DUCANGE, Quand la gauche pensait la nation. Nationalités et socialismes à la Belle Epoque. Fayard, 2021 [ALC] 320.531 DUCA
S. BERNSTEIN & P. MILZA, L’Allemagne 1870-1991, Masson, 1992
A. MAYER, La persistance de l’Ancien Régime, l’Europe de 1848 à la Grande Guerre, Champs, 1982
M. CHAULANGES, Textes historiques 1871-1914, 2 tomes, Delagrave, 1971
A-D HOUTE, Le triomphe de la République, 1870-1914, Seuil, 2021 [ALC] 944.081.3 HOUT
G. NOIRIEL, Chocolat clown nègre, Bayard, 2012
G. NOIRIEL, Le Massacre des Italiens: Aigues-Mortes, 17 août 1893, Fayard, 2010
S. BERSTEIN & M. WINOCK, L’invention de la démocratie, 1789-1914, HFP 3, Seuil, 2002
J-D BREDIN, L’Affaire, Fayard, 1993
P. MIQUEL, La Troisième République, Fayard, 1989
J-M MAYEUR, La vie politique sous la Troisième République, Seuil,1984
M. WINOCK, Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Seuil, 1982
J. ROUGERIE, La Commune et les Communards, Folio, 2018 (1978)
M. REBERIOUX, La République radicale ?, 1898-1914, Seuil, NHFC 11, 1975
J-M MAYEUR, Les débuts de la IIIe République, 1871-1898, Seuil, NHFC 10, 1973
R. GAUTHIER, « Dreyfusards », Souvenirs de Mathieu Dreyfus, Julliard, 1965
J. BOUVIER, Les deux scandales de Panama, Julliard, 1964
Vous trouverez sur cette page les consignes pour l’oral sans notes du 21 mai 2025. Vous aurez 5 minutes maximum pour présenter le document et comment il peut être utilisé dans le cadre du traitement du sujet donné… Première colonne votre prénom, deuxième colonne le sujet et troisième colonne la référence du doc qui se trouve en lien….
METHODE : vous commencez par le sujet en formulant la problématique – vous continuez avec la présentation du doc – vous insistez sur les aspects du sujet que le doc permet d’aborder – vous repérez des éléments du document pour les expliquer et les mettre en rapport avec les connaissances – Vous pouvez suivre un plan, mais ce n’est pas cela qui est important : l’objectif c’est l’utilisation concrète du document – Votre conclusion doit permettre d’évaluer l’intérêt du document.
| Adrien | évolution des formes de la guerre dans le monde | ASIE 1 2024 |
| Camille | les tentatives de résolution du conflit israélo-palestinien | AMS 1 2023 |
| Célia | l’environnement entre exploitation et protection | ETR 2 2024 |
| Cerise | La Chine puissance maritime et puissance spatiale | ETR 1 2024 |
| Chiara | L’environnement entre exploitation et protection | ETR 1 2023 |
| Chirine | Les sociétés face au changement climatique | MET 2 2023 |
| Elio | enjeux de la valorisation et de la protection du patrimoine vénitien | AMN 2 2024 |
| Élisabeth | La connaissance enjeu de puissance | SUED 2 2024 02 |
| Gabrielle | Le changement climatique et ses enjeux mondiaux | REU 1 2023 |
| Hugo | La guerre et ses évolutions | ETR 2 2023 |
| Lily | Les usages de Versailles de l’Empire à nos jours | AMS 2 2023 |
| Line | La France et le patrimoine, des actions majeures de valorisation : le bassin minier du Nord Pas de Calais | AMN 2 2023 |
| Louis | La connaissance enjeu de puissance | SUED 2 2024 01 |
| Maïa | histoire et mémoire du génocide des Juifs et des Tsiganes | POLY 2 2024 |
| Mya | Le cyberespace et la souveraineté des États | NOCA 1 2023 |
| Myriam | Acteurs et usages de la forêt en France au XXe et XXIe siècle | AMN 1 2023 |
| Pietra | Les acteurs de la préservation de la forêt | ASIE 1 2023 |
| Ulysse | La conquête de l’espace, enjeu idéologique et de puissance depuis les années 1950 | POLY 1 2024 |
| Violette | permanences et mutations des guerres contemporaines | REU 2 2023 |
SUJET I
Comment la souveraineté du peuple s’exerce-t-elle dans les démocraties ?
Vous pourrez construire votre réflexion autour des différentes formes de démocraties étudiées.
I – la souveraineté du peuple en démocratie directe
1 – les citoyens seuls décideurs => rôle de l’assemblée, nominations, désignations, élection
2 – l’Assemblée dominante mais manipulable => démocratie=parole, le « peuple » suit celui qui parle bien, invention de la rhétorique
3 – la Liberté des Anciens => Constant
II – souveraineté et représentation
1 – une question non démocratique => la question de la représentation se pose dans des monarchies constitutionnelles, souvent censitaires, pas forcément des républiques démocratiques
2 – les Modernes et les conditions contemporaines => Constant
3 – les dangers selon Tocqueville => Tocqueville
SUJET II
Quelles peuvent être les limites de la démocratie représentative ?
Après avoir donné les caractéristiques d’une démocratie représentative, vous montrerez quelles peuvent en être les limites en vous appuyant sur des exemples étudiés au cours de l’année
I – la démocratie représentative
1 – la constitution américaine, héritage du XVIIIe, quand les représentants sont essentiels
2 – parlement et gouvernement = habitude parlementaire de prendre le gouvernement dans la majorité des représentants <=> la majorité élue gouverne…
3 – mandat électoral ou universel = qui représente qui ?
II – ses limites
1 – la distance entre les citoyens et les décisions, d’où la décentralisation, le RIC etc..
2 – le parlementarisme, et la critique populiste de la formation d’une caste de professionnels dont le but est de maintenir sa position
3 – le peuple est-il toujours souverain ? cf les CSP des élus…
des idées pour une séance….
=> Empire
=> Ottoman / Turc
=> Essor et Déclin… Déclin mais pas « apogée ». Déclin mais pas « décadence »…
I – la question de l’empire
Document A : Dépoussiérer les empires pour éclairer le présent, J. Burbank & F. Cooper, dans l’Atlas des empires, La Vie, Le Monde, 2019, p 8
Un empire se présente comme une vaste entité politique, expansionniste ou conservant le souvenir d’un pouvoir étendu dans l’espace, et qui maintient la distinction et la hiérarchie à mesure qu’elle incorpore de nouvelles populations : ses différents peuples sont gouvernés différemment. Ainsi, une empire ce n’est pas une communauté homogène.(…)
Les empires développent une politique d’appartenance différente de celle des Etats-Nations. Ces derniers prônent un principe d’intégration fondée sur une homogénéité illusoire et un fort rejet du contraire (…) Les empires ne sont pas contraints à l’illusion de l’homogénéité et ne sont pas tenus d’encourager l’uniformité. Ils peuvent traiter la diversité comme une réalité sans fixer de relations hiérarchiques entre les multiples populations ou faire des distinctions.
Document B : introduction de l’Atlas des empires, C. Cabé, M. Lefebvre, La Vie, Le Monde, 2019
Prison des peuples ou idéal de l’universalité géopolitique, l’empire a été tour à tour déprécié et valorisé, puis considéré comme une organisation politique dépassée. Les sociétés devant progresser de la structure impériale à celle de l’Etat-Nation pour être réellement civilisées. Pour autant, cette soif de pouvoir et d’expansion qui caractérise les empires appartient-elle définitivement au passé ? Pas si sûr. Les concepts de puissance et de domination trouvent un écho particulier dans notre XXIe siècle mondialisé. Et s’il n’existe pas à l’heure actuelle d’empire au sens politique du terme, la tentation impériale ressurgit. Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, souhaite redonner « la place qu’elle mérite » à la Russie, celle d’un État fort qui tient tête à l’Occident ? De même pour Recep Tayyip Erdogan, le président turc dont les ambitions régionales traduisent la nostalgie de l’empire ottoman.
II – Apogée et déclin de l’empire ottoman
introduction CARTOGRAPHIQUE
lectures à plusieurs… 4 équipes pour 4 textes sur le sujet…
Document 1 : extrait Le loup et le Léopard, Mustapha Kemal ou la mort d’un empire, J. Benoist-Mechin, Albin Michel, 1954, pp. 60-64
Situé au carrefour de trois continents, cet édifice immense couvrait une superficie de près de 3 millions de km². Il allait du Danube à l’Euphrate et de l’atlas au Caucase. Vingt races différentes et une quinzaine de religions y vivaient côte à côte.(…) De toutes les grandes villes de l’Antiquité, seules Rome et Syracuse demeuraient en dehors de son orbite.(…) La chrétienté entière tremblait devant ses armes. « Il faut parler avec respect des canons du Grand Turc » disait Maximilien d’Autriche. Sa flotte était maîtresse de Rhodes, de Chypre et des îles de la mer Egée.
Soliman le magnifique – le Louis XIV de la Turquie – qui gouvernant toutes ces terres de son palais de Topkapi à Istanbul était révéré à l’égal d’un être surnaturel (…) Ce qui nous permet de nous faire une image exacte de sa puissance, c’est le défilé militaire qu’il organisa au printemps 1526, à la veille de sa première campagne contre la Hongrie.
« Ce fut, nous dit l’ambassadeur de Charles Quint, Augier Ghiselin de Busbecq, une parade assourdissante ». Les fantassins aux chaussures clouées de bronze martelaient pesamment le sol, les escadrons de cavalerie faisaient sonner les sabots de leurs chevaux, les affûts de canon et les chariots d’approvisionnement roulaient sourdement, (…) Entouré de ses gardes du corps aux chapeau empanachés et armés de hallebardes dorées, Soliman, coiffé d’un grand turban orné de trois plumes de héron de Candie, regardait s’écouler le flot ininterrompu de ses soldats, assis sur un trône de vermeil dressé face au Bosphore (…)
Trois cents ans, seulement, s’étaient écoulés entre l’arrivée des premiers cavaliers d’Ertogrul (ancêtre des Ottomans) sur le sol de l’Anatolie et ce défilé qui remplit l’Europe d’admiration et de stupeur. Trois cents ans au cours desquels les guerriers osmanlis (=ottomans), galopant de victoire et victoire, avaient échangé l’emblème du loup gris pour la bannière du Croissant, leurs tentes de feutre noir pour des palais de marbre blanc, et l’horizon désertique de leur steppe ancestrale pour le décor raffiné et fastueux de la Corne d’Or (=Istanbul).
Document 2 : extrait Le loup et le Léopard, Mustapha Kemal ou la mort d’un empire, J. Benoist-Mechin, Albin Michel, 1954, pp. 70-71
Jusqu’en 1566, il était de règle que le souverain exerçât personnellement le commandement de l’armée. Soliman, le plus grand homme de guerre de son siècle, était mort, comme il l’avait désiré sur le champ de bataille(…) Après lui les Sultans ne se mirent qu’exceptionnellement à la tête de leurs troupes. Enfermés (…) dans la prison dorée du Sérail, isolés du monde extérieur, étroitement surveillés (….) les Sultans Ottomans étaient déjà moralement émasculés avant de monter sur le trône. La vie des camps leur paraissait grossière et fastidieuse. Ils prirent donc l’habitude de déléguer leur commandement aux Vizirs (…)
Dans cette atmosphère malsaine, les vertus militaires des Janissaires ne pouvaient que se corrompre. Leur discipline se relâcha de plus en plus, et à partir de 1600, il fallut renoncer à leur imposer le célibat. Condamnés à une oisiveté grandissante, ils dissipèrent dans la débauche et les intrigues politiques toutes les forces qu’ils ne pouvaient plus dépenser à la guerre.
Le XVIIe et le XVIIIe siècles furent ponctués par leurs révoltes sanglantes. Jadis artisan de la grandeur de l’empire, le corps des Janissaires (Yéni-Tchéri) était devenu l’instrument de son déclin.
Mahmoud II (1809-1839) dut recourir aux moyens extrêmes pour s’en débarrasser. Il fit procéder , en 1826, à leur extermination massive. Sur son ordre 7000 hommes périrent en une après-midi. Ce carnage, qui révolta les contemporains, donna au Sultan une réputation de barbarie et de férocité quine contribua pas peu à discréditer son régime. (…) En anéantissant le corps des Janissaires – au lieu de le réformer – Mahmoud II avait brisé l’épine dorsale de l’armée ottomane. Celle-ci ne se releva jamais du coup qui lui avait été porté.
Document 3 : Histoire de la Turquie, I. Tabet, L’Archipel, 2007, p 13-14
Lentement édifié au début du XIVe siècle, sur les ruines de l’État seldjoukide d’Anatolie, puis au XVe siècle sur celle de l’empire byzantin, l’empire ottoman (…) est devenu, après la prise de Constantinople en 1453, l’une des puissances majeures de l’Europe et du Moyen-Orient. Il se considère comme l’héritier légitime de deux traditions impériales à vocation universelle, celle de Rome et celle de l’islam(…)
Alors que l’empire byzantin se distinguait par la langue grecque et la religion chrétienne, et celui des califes par la langue arabe et l’islam, l’empire ottoman repose principalement sur deux piliers essentiels : le Sultan et l’armée (…) Cet empire regroupant une multitude de religions, de langues et d’ethnies, ne cherchera jamais à les turquiser, ni même à regrouper tous les Turcs. Ceux-ci y jouent certes le premier rôle, mais les autres peuples ont une place considérable. Tant que l’État est fort et prospère, la juxtaposition communautaire subsiste, mais dès qu’il s’affaiblit, elle commence à se disloquer.
Disposant de l’armée la plus puissante d’Europe jusqu’à la fin du XVIIe siècle, et après avoir constitué une menace sérieuse pour la chrétienté, l’Empire ottoman amorce sa décadence au XVIIIe siècle Accumulant un retard économique et technologique croissant par rapport à l’Europe, et faute d’avoir su s’adapter, il connaît une succession de revers qui le contraint à subir la loi de l’Occident Virtuellement condamné dès le début du XIXe siècle, seules les rivalités de puissance et les recherches d’équilibre européen prolongent son agonie. A l’instar des empires russe, allemand et austro-hongrois, il disparaît à la suite de sa défaite militaire lors de la Première Guerre mondiale. Laquelle défaite précipite une mort annoncée par les lois historiques présidant au destin des empires multinationaux.
Document 4 : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, F. Braudel, t. 3, Le temps du monde, pp.402-416
L’empire ottoman a des dimensions planétaires. Qui, en Occident, n’aura célébré, pour s’en étonner et s’en inquiéter à la fois, son étendue fabuleuse ? (…) L’Empire des Habsbourg, à son apogée, est plus vaste encore, mais c’est un empire dispersé à travers le monde, coupé par d’immenses espaces maritimes. L’empire des Osmanlis, quant à lui, est d’un seul tenant ; c’est un ensemble compact de terres où l’eau intruse des mers est comme prisonnière. (…)
C’est la terre, en tout cas, qui crée le carrefour du Proche-Orient, lequel donne à l’empire turc la source vive de sa puissance, surtout après la conquête de la Syrie en 1516 et de l’Egypte en 1517, qui parachève sa grandeur. A cette époque, il est vrai, le Proche Orient n’est plus le carrefour du monde par excellence comme au temps de Byzance et des triomphes premiers de l’Islam ? Au bénéfice de l’Europe sont intervenues les découvertes de l’Amérique(1492) et de la route du Cap de Bonne Espérance (1498). Et si, trop occupée à l’ouest, l’Europe n’a pas fait face de toutes ses forces à l’empire ottoman, c’est que des obstacles décisifs se sont, comme d’eux mêmes, opposés aux conquêtes de l’islam turc.(…)
L’erreur est plus encore de ramener l’histoire économique de l’empire turc à la chronologie de sa seule histoire politique. Celle-ci est des moins sûres, si l’on en juge par les hésitations des historiens de la Turquie. Pour l’un l’empire aurait atteint son zénith politique dès 1550, durant les dernières années de Soliman le magnifique (1521-1565), pour un autre la décadence se marquerait à partir de 1648, mais cette année qui voit les traités de Westphalie et l’assassinat du sultan Ibrahim Ier est une date plus européenne encore que turque. S’il fallait absolument proposer une date, je préférerais celle de 1683, au lendemain du siège dramatique de Vienne (…) Encore une fois, la politique n’est pas sans rapport avec l’économie, et réciproquement mais la « décadence » ottomane, quand décadence il y a, n’entraîne pas aussitôt celle de son économie.(…)
A mon avis, il n’y aura eu décadence franche de l’empire turc qu’avec les premières années du XIXe siècle. S’il fallait avancer des dates un peu plus précises, nous choisirions 1800 pour l’espace balkanique , la zone la plus vivante de l’empire, celle qui fournit le gros des effectifs militaires et des impôts, mais la plus menacée ; pour l’Égypte et le Levant, peut-être le premier quart du XIXe siècle ; pour l’Anatolie, les années autour de 1830 (…)
Resterait à savoir si ce premier tiers du XIXe siècle est, ou non , la période où s’accélère le processus de la décadence ottomane sur le plan politique. Ce mot dangereux de « décadence » que les osmanologues ont trop souvent ) la bouche, met tant de facteurs en jeu qu’il brouille tout, sous prétexte de tout expliquer (…) La faiblesse qui perdit la Turquie fut, nous dit-on, son impuissance à s’adapter aux techniques belliqueuses de l’Europe. Cet échec, en tout cas, n’apparaît avec clarté que rétrospectivement (…) Le mal ou les maux qui travaillent la Turquie sont de tous ordres à la fois : l’État n’est plus obéi ; ceux qui travaillent pour lui touchent des salaires aux taux anciens, alors que monte le prix de la vie ; le stock monétaire est probablement insuffisant, en tout cas l’économie se mobilise mal. Or réformer, se défendre et, en même temps, remodeler une armée et une flotte, étaient une œuvre de longue haleine, qui eût exigé de grosses dépenses proportionnés aux dimensions d’un corps si lourd.( …)
Dans cet univers en difficulté, l’entrée triomphante de l’Europe industrialisée , agissante et insatiable, progressant sans le savoir toujours, va sonner le glas. Encore faudrait-il ( …) ne pas se fier aux dires des contemporains car l’Europe du XVIIIe siècle commençait déjà à s’abandonner aux orgueils faciles.
la MAP : MAP ottoman 161119
que vous lirez en ayant pas loin de vous :
– le corpus : corpus empire ottoman nov19
– le montage sur la dernière période : malade XIXe
Introduction 6 siècles d’histoire en perspective :


une gageure chronologique :
https://sway.office.com/5xOA28QCHmpDMEV4?ref=Link
Pour saisir l’affaire Dreyfus, il faudrait bien appréhender ces choses là :
1 – la chronologie de l’Affaire :
A – le début : 1894-1895
Dreyfus est condamné – on en parle un peu –
B – l’Affaire 1898 – 1899
procès du vrai coupable => acquitté
procès Zola
second procès Dreyfus et grâce présidentielle
C – vers la réhabilitation
Après 1899, tout le combat de Dreyfus est de reconnaître l’erreur judiciaire et d’être réhabilité. Cela se passe en 1906… La virulence de la presse et la violence des réactions de la société se concentrent dans les années 1890…
La question 1 de la p 221 est résolue assez rapidement : il s’agit pour vous de posséder cette chronologie.. Non pas pour la réciter mais pour l’utiliser pour vous repérer dans les différents épisodes….
pour terminer, une fiche pour synthétiser l’Affaire : fiche Dreyfus
2 – les enjeux de l’Affaire
Plus complexe….
2a – le contexte du régime politique
La IIIe République est née en 1871 sur les décombres de la guerre contre l’Allemagne, humiliée par la perte de l’Alsace-Lorraine annexée au Reich allemand. Pendant quelques années, l’Assemblée, plutôt favorable à une Restauration de la monarchie, hésite sur les institutions à mettre en place… Finalement dans les années 1880, la solution royaliste est abandonnée et le personnel qui arrive au pouvoir est plus à gauche.. De ce tournant là (1880-1882) datent les grands principes et les grandes institutions de la France républicaine : drapeau tricolore, devise, hymne (la marseillaise) en 1880 puis, lois sur l’école (1881-1882), lois sur la presse (29 juillet 1881), élection des maires au suffrage universel (1884).. La République s’installe enfin….
MAIS…. il y a toujours des contestataires antirépublicains.. dès cette époque là !! On conteste le régime parlementaire en accusant les députés de ne rien faire que de s’en mettre plein les poches… d’où le développement du Boulangisme (cf p 220).
PARALLELEMENT, la presse est libre, on l’a vu, avec cette loi du 29 juillet 1881.. La liberté est totale, sauf à injurier ou diffamer… Donc on peut dire ce que l’on veut. Cela laisse la possibilité d’être raciste à pleine page… Les noirs sont caricaturés comme des gens simples d’esprit la plupart du temps et les juifs sont stigmatisés comme des profiteurs qui ne respectent pas la République, le pays et cherchent à la manipuler.
2b – le contexte géopolitique avec l’Allemagne
Autre élément de contexte : la défaite de 1871…
Ce contexte là est fondamental car, vous l’avez vu avec la chronologie, l’accusation contre Dreyfus est celle de l’espionnage au profit de l’Allemagne. Dreyfus est juif alsacien : on lui prêt à cause de cela, une nature de traître qui, pour certains, explique sans autre forme de procès, sa culpabilité.
Mais on doit être clair sur ce contexte militaire car l’Affaire est dans les mains de l’Armée.. Cette armée qui a été humiliée en 1871… Cette armée qui compte bien prendre sa REVANCHE contre l’Allemagne, un jour… Donc cette armée doit être forte et ne peut pas se tromper… Cela explique l’opposition violente de l’armée et de ceux qui la soutiennent de revenir sur une décision judiciaire.. vous imaginez ce que certains pensent => « Comment une armée peut-elle être forte si elle reconnaît qu’elle s’est trompée.. et pour un juif en plus ??? »… C’est cette mentalité là que je viens de résumer en une phrase qui explique l’affaire Dreyfus et la violence des oppositions.. car en face se dressent ceux qui soutiennent les droits de l’homme, au delà des différences de religion, d’origine ou autre… (même si les noirs n’entrent pas encore dans la catégorie de ceux qui peuvent avoir des droits…. ils restent des esclaves pour la plupart des gens à cette époque…)
L’Armée reste rivée sur la première décision.. pour les militaires qui ne veulent pas bouger, la condamnation de Dreyfus est normale car il est juif, et il n’est pas question de revenir en arrière… L’Armée n’est pas la seule institution qui bloque : l’Eglise catholique est tout à fait favorable à l’Armée.. Ceci correspond au fort antisémitisme qui traîne dans l’Eglise à cette époque (cf doc 5 p 222)
2c – la question du nationalisme
Enfin, la fin du XIXe est l’époque du développement de ce sentiment national exacerbé que l’on nomme nationalisme… On est d’accord que la nuance entre le patriote et le nationaliste va se situer dans la relation aux autres : le patriote peut très bien s’entendre avec les étrangers, le nationaliste voit dans les étrangers des ennemis (potentiels ou avérés)… On peut aimer son pays en étant ouvert (patriotisme); quand cet amour devient exclusif on est dans une attitude défensive (nationalisme)…
En France le nationalisme se développe d’autant plus que la défaite de 1871 est humiliante. On cherche dans la colonisation des objectifs de fierté, mais l’idée de la Revanche contre l’Allemagne est bien diffusée et contribue à ce nationalisme… La peur de voir la France et les Français attaqué est un thème récurrent dans les rumeurs et les faits divers. En 1893, à Aigues Mortes des émeutes ont ainsi amené à la mort de plusieurs Italiens dans un véritable mouvement de chasse aux Italiens qui travaillaient dans les marais salants… La rumeur et l’état de tensions nationalistes, relayés par la presse, sont largement à l’origine de cet épisode.. dont est pas super fiers dans la région…(cf le texte de G. Noiriel en bas de cette page)
2d – gauche et droite
L’affaire Dreyfus a fixé des « valeurs » à gauche et à droite… J’hésite toujours à dire ça parce que les élèves savent de moins en moins ce qu’est la gauche et ce qu’est la droite.. Mais bon…. c’est l’occasion d’en faire l’histoire, justement…
A droite : les antidreyfusards, qui veulent la condamnation de Dreyfus… Ils sont pour la tradition, pour le respect des institutions qui ont fait la France : l’Eglise, parfois même la royauté, ils sont plutôt conservateurs… Antisémites ? oui mais ce n’est pas spécial à la droite ! Ils sont souvent nationalistes… Ils ne supportent pas qu’on remette en cause l’Armée alors qu’on doit prendre notre Revanche bientôt contre l’Allemagne… C’est dommage pour Dreyfus mais la grandeur de la France dépasse un être… en d’autres termes, pour eux, Dreyfus est une victime collatérale…
A gauche : les dreyfusards, qui veulent la révision et la libération de Dreyfus. Ces gens là voient d’abord les droits, tels que proclamés depuis 1789 : droits individuels, présomption d’innocence, pas de discrimination sur la religion ou les opinions… Ils pensent que les droits d’un homme doivent faire plier les institutions, toutes vénérables qu’elles soient…
Enlevez Dreyfus et vous avez en gros le portrait (simplifié) des tendances politiques de droite et de gauche… Ce qui est toujours intéressant pour l’histoire des idées politiques c’est de s’apercevoir qu’un siècle plus tôt, ceux qui étaient à droite au début de la Révolution, défendant le Roi, n’étaient pas forcément « nationalistes » : Louis XVI avait bien des troupes autrichiennes autour de Paris et c’est ce qui a mis une bonne pression sur Paris en 1789… Inversement, l’opposition au roi se constitue sur la NATION… cf le cours sur la Révolution en TC… Un siècle plus tard la nation est passée à droite….
3 – le rôle de la presse dans une affaire qui passionne les Français
Voilà c’est à vous….
La question, c’est le titre : quel a été -quels ont été- le(s) rôle(s) de la presse dans le déroulement de l’Affaire Dreyfus…. (sorte de synthèse des questions 3 p 221 et 2 p 223)
Voilà le montage avec les documents à étudier… une bonne partie sont sur vos manuels, mais je préfère vous les donner comme ça…
DREYFUS
Quand c’est fini, vous revenez sur la page du thème 4 pour la suite sur l’agence Havas….
DOCUMENTATION
extrait de G. NOIRIEL sur la presse à la fin du XIXe siècle : extraits NOIRIEL
Deux articles sur un site à propos des images et de l’histoire, toujours en rapport avec l’Affaire :
un supplément du journal le siècle de 1898 : https://www.histoire-image.org/fr/etudes/mobilisation-dreyfusards
la question de l’antisémitisme : https://www.histoire-image.org/fr/etudes/antisemitisme-coeur-affaire-dreyfus
BIBLIOGRAPHIE
J.D. BREDIN, L’Affaire, Fayard, 1993
R. GAUTHIER pres., « Dreyfusards » Souvenirs de Mathieu Dreyfus, Julliard, 1965
Dernier état de la méthode pour le commentaire de docs….
1 – la PB se trouve dans un premier temps dans les termes du libellé. Mettre les mots du libellé en question est une première étape la « PB zéro ». il faut ensuite la reprendre avec les docs qui, eux , donnent une orientation, normalement.
2 – origine des docs : DANI = Date Auteur Nature Intérêt => à reprendre dans l’introduction….
3 – lecture des docs, numérotation des lignes..
NE SOULIGNER UNIQUEMENT QUE CE QUE VOUS POUVEZ UTILISER => on marque sur le sujet… on peut utiliser plusieurs couleurs.
4′ – le plan => tableau de 6 cases, à remplir selon les idées / à reprendre ensuite
4″ – le plan => penser la structure des 2/3 parties puis des 3/2 paragraphes – remplir avec les éléments des docs et connaissances
5 – deuxième formulation de la PB
6 – formuler rapidement où aboutit la réflexion = réponse à la PB
7 – introduction 5 à 10 minutes
La vie me donne ce que j’attends d’elle, bonne nouvelle…
Non c’est pas un historien ou un auteur de grande littérature qui a balancé ça, juste un chanteur… Et connu en plus…
Bonne nouvelle, en milieu catho, ça fait penser immédiatement à l’évangile… Pour que les conservateurs ne retiennent pas que « con » et pour que les cathos-babas arrêtent de la ramener, précisons juste une chose…
La bonne nouvelle de Jésus Christ ce n’est pas l’ordre et encore moins l’ordre moral.